MONDIAL 2014. Fraîchement débarquée à Salvador de Bahia, Ines s’apprête à vive la coupe du monde au plus près. Premier récit d’un carnet de route brésilien.

Lundi 9 juin, décollage à 23 heures de Roissy-CDG. Il y a quatre ans, j’accompagnais des collégiens de Pierrefitte à la coupe du monde en Afrique du Sud, et cette année, l’aventure reprend. Un nouveau groupe du collège Gustave Courbet va à Salvador de Bahia, mais le séjour est différent. Nous sommes une cinquantaine cette fois avec des jeunes de Lyon et Grenoble à partir grâce à l’initiative de l’association Sport’A’Vie, et le séjour est encadré par une association basée à Salvador : Sambola (samba et bola, ballon en portugais). Fondée par des Français qui vivent entre les deux pays, elle a pour but de favoriser les échanges franco-brésiliens, autour des jeunes.

Après 14 heures de vol et une escale à Sao Paulo, nous voilà accueillis par deux membres de Sambola à l’aéroport international de Salvador. Des tonnes de valises calées dans la soute et des jeunes assez « chauds » dans le bus, voilà le début des aventures. Quarante cinq minutes de trajet jusqu’à notre quartier connu comme le quartier historique de la ville, nous voilà dans le Pelourinho. Qui dit quartier populaire dit petites rues de pavés en côte. Une lutte pour monter toutes les valises jusqu’à notre poussada (maison locale-auberge).

Épuisés par le voyage et la marche, voilà que s’ajoute un bruit assourdissant qui résonne de la rue. A peine installés, le groupe ressort au milieu de l’ambiance folle de la rue : la Batucada bat son plein. Rythmé par le chef du groupe, les percussions résonnent dans les mains de ces jeunes Brésiliens. Ils sont là pour nous, pour nous accueillir chez eux. Sans s’en rendre compte, nous voilà entourés de plein de monde, qui danse au rythme des percussions. La fête commence vraiment. Escortés par ce groupe jusqu’au restaurant où nous allons manger durant le séjour, nous sommes littéralement plongés dans le bain : jus de fruits mixés sur place, fromage local, poissons marinés et toutes sortes de légumes. Pendant deux semaines nous seront Brésiliens. Le programme prévu par les collégiens de Pierrefitte est complet. Une multitude d’échanges est prévue avec des jeunes des favelas. A suivre…

Ines El laboudy

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