Derniers articles
-
À Paris, la Modest Fashion fait le show et s’engage
Pour la première fois en France, un événement dédié à la mode pudique a vu le jour. Organisé par l’agence et média Modest Fashion France, l’événement « Modest Fashion Summer Session » s’est déroulé du 7 au 8 mai 2022. Étoffes chatoyantes, clientes enjouées, talks à thèmes et défilés étaient au rendez-vous. Retour sur un événement aussi stylé que politique.
-
Aux Pavillons-sous-bois, des mois sans anglais ni histoire pour des troisièmes
Au collège Anatole France, aux Pavillons-sous-Bois, pendant des mois certains élèves de troisième n'ont pas eu de professeur d'histoire-géographie, ni d'anglais. Alors même qu'ils et elles préparent le brevet. Une situation chaotique que beaucoup d'établissements dans le département de Seine-Saint-Denis ne connaissent que trop bien. Reportage.
-
Objections, des poèmes pour raconter les comparutions immédiates
Le 15 avril est paru Objections, Scènes ordinaires de la justice, un livre de l’historien et poète, Marius Loris Rodionoff. Il y raconte en poèmes les comparutions immédiates auxquelles il a assisté entre 2015 et 2019, dans les Tribunaux de grande instance de Paris, Lille et Alençon. Un livre percutant dont les portraits qui s’enchaînent nous montre la misère sociale et la violence de cette justice ordinaire qui condamne et emprisonne chaque jour. Critique.
-
Hind Ayadi : « La question des rixes doit être posée au sommet de l’État ! »
Trois jours après la mort d’un jeune homme de 19 ans, tué le 20 avril d'un coup de couteau à Garges-lès-Gonesse, la fondatrice de l’association Espoir et création, Hind Ayadi, publie une tribune sur le blog de Médiapart. La militante associative veut interpeller les pouvoirs publics sur le phénomène des rixes qui décime les jeunes de sa ville. Entre colère et désespoir, elle a accepté de répondre à nos questions. Interview.
-
Marche blanche pour Boubacar et Fadigui, tués au pont-neuf par un policier
Le 4 mai 2022, une marche blanche s'est tenue à Belleville en hommage à Boubacar et Fadigui. Ces deux hommes ont été tués par un policier le 24 avril dernier à Paris. Alors que le policier a été mis en examen pour "homicide volontaire" le syndicat de police Alliance a manifesté ce 2 mai contre cette décision. Malgré cette réaction des forces de l'ordre, cette marche s'est déroulée sous le signe de l'apaisement, dans le silence. Reportage.
-
À Paris, des bureaux occupés pour le droit au logement des personnes exilées
Depuis le lundi 18 avril 2022, 80 exilés, et d’autres associations comme le collectif La Chapelle Debout ont pris possession de bureaux vides à Paris, sur les Grands boulevards. Une action coup de poing pour faire réagir les autorités face au manque d’accès au logement décent pour les exilés et les résidents étrangers. Témoignages.
-
Exilés à deux pas des bureaux de vote
Dimanche 24 avril, Marine Le Pen a bien failli prendre l’Elysée. En obtenant 42% des voix face au réélu par défaut Emmanuel Macron, l’extrême droite et sa rhétorique séduisent de plus en plus d’adeptes. Pendant ce temps-là, bon nombre d’exilés tentent de se faire une place sur un territoire plus que jamais hostile aux différences. Témoignages.
-
Fermeture de la mosquée de Pessac : audience tendue au Conseil d’État
La mosquée Al-Farouk de Pessac joue son avenir devant le Conseil d'État. Après une fermeture prononcée par la préfecture de Gironde, pour des liens supposés avec "l'islam radical" sur la base de posts Facebook, la mosquée avait pu rouvrir ses portes après la décision du Tribunal administratif de Bordeaux. Mais c'est finalement la plus haute juridiction administrative qui doit se prononcer après l'appel du Ministère de l'Intérieur. Une première audience a eu lieu mercredi 13 avril, dans un contexte tendu. Reportage.
-
MaPrimeRénov’ : escroqueries en pagaille dans les quartiers
Le gouvernement se félicite du succès de « MaPrimeRénov’ », dispositif lancé il y a deux ans. Mais les fraudes se multiplient, ciblant notamment des propriétaires modestes : faux audits, malfaçons dans les travaux, etc. « Quand ils voient qu’on ne parle pas très bien français, ils profitent », témoigne une habitante de Seine-Saint-Denis. Enquête en partenariat avec Mediapart.