Déjà trois ans que les Molenbeek girls prouvent que le foot n’est pas un sport réservé à la gente masculine. Aujourd’hui, le club compte 120 joueuses entre 6 et 35 ans. Cinq équipes jouent en compétition et trois autres en amateur. Chaque mardi et vendredi, l’équipe P3 s’entraîne avec l’objectif de gagner leur match du samedi. Les filles continuent à se défouler sur le terrain malgré les préjugés sur leur commune…
« On nous criait : voilà les terroristes qui arrivent »
Pratiquer du football n’est pas évident pour une fille, encore moins dans une commune considérée comme le nid de la terreur. Ces derniers mois, l’image de Molenbeek été ternie suite aux attentats de Paris. Les joueuses du FC Molenbeek en ont subi les conséquences. « Certains matchs ont été annulés et plusieurs filles n’osaient plus venir à l’entraînement » raconte Ramzi, coach du club.
httpv://youtu.be/EQfcRb21_Wg
Un reportage vidéo de Florine Lorquet et Margaux Schild du Bruxelles Bondy Blog

FC Moleenbeek Girls : des filles, du foot et quelques préjugés
Articles liés
-
« C’est compliqué cette année » : le ramadan avec les grévistes de Chronopost
Depuis plus de 15 mois, les grévistes de l'agence Chronopost d'Alfortville (Val-de-Marne) dorment aux portes du site afin de faire plier leur employeur. En période de ramadan, ils reçoivent plus de soutien qu'à l'accoutumé, même si les effets de l'inflation se font sentir. Reportage.
-
Dans le 93, des maires refusent d’inscrire des enfants en grande précarité dans leurs écoles
En Seine-Saint-Denis, des municipalités refusent de scolariser les enfants des familles qui vivent dans des habitats précaires. Vendredi 24 mars, un collectif de mamans s'est réuni pour soutenir une des leurs, qui a saisi le Conseil d’État afin de trouver une place pour sa fille à l'école. Reportage.
-
Lallab lance une campagne autour des violences intra-communautaires
Pour le Muslim Women’s day, l’association féministe et antiraciste Lallab lance une campagne contre les violences que subissent les femmes musulmanes au sein de leurs propres communautés. Elles dénoncent notamment la double peine à laquelle certaines sont confrontées : se taire par crainte des récupérations racistes.