Tel un groupie attendant impatiemment son heure, en ce petit matin de dimanche, je n’ai certainement pas besoin de mon réveil pour m’extraire de ma torpeur. Deux tartines vites englouties et me voilà en route pour une ferme perdue au fin fond de la Seine-et-Marne (dites, z’aviez pas plus près, non ?!) Après quatre-vingt dix minutes de voyage se finissant par des petites routes de campagne, j’arrive enfin au gîte. Je pousse la porte de la bâtisse et, rassuré, j’aperçois au fond de la salle des visages qui me semblent familiers. Après avoir passé sans encombre le barrage de la propriétaire des lieux, je rejoins le petit groupe fort affairé à se sustenter. Youppie ! Je peux enfin rencontrer les Bondy bloggeurs, en chair et en os ! (Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, je suis au bord de l’hystérie).

Parmi les bloggeurs, Nadia, Sada, Essy, Chou, Idir et Kamel. L’équipe de direction pour sa part est déjà au travail et on m’indique qu’ils sont à l’étage. Je m’empresse donc d’escalader les marches et j’ouvre timidement la porte de la pièce. Cet instant est alors pour moi l’occasion de faire une entrée théâtrale totalement ratée car euh… visiblement Sandrine, Serge, Mohamed, Samy et Alain ont une discussion des plus sérieuses : « Bon ben, j’veux pas déranger, je repasserai plus tard ! Hein ? » Me voilà donc de retour avec l’équipe des bloggeurs, pour faire connaissance et parler de tout et de rien. Pour le tout, c’est plutôt l’article de Nadia sur Cachan et pour le rien, ben… c’est de savoir si Idir est beau gosse ou pas ! (private joke pour ceux qui se souviennent qu’il a écrit dans un de ses posts hillarants cette phrase : « contrairement à la plupart de mes compatriotes Bondynois, je suis beau ».

Les affaires sérieuses reprennent lorsque nous sommes tous convoqués en haut pour la réunion rédactionnelle. Ce matin, l’invité de marque est Nordine Nabili, journaliste expérimenté et spécialiste de la presse radiodiffusée, qui donne son point de vue sur le travail d’interview (pour un résumé des propos de Nordine par Serge, cliquez ici). Très rapidement les remarques fusent de toutes parts et la discussion devient intense, on évoque des cas concrets, la difficulté du contact, les techniques pour améliorer son approche.

Moi pauvre être humain perdu au milieu de tous ces experts je me tiens gentiment dans mon coin en les écoutant discuter (enfin, tout de même, j’avoue, je n’ai pas pu m’empêcher de l’ouvrir une ou deux fois…). On prend quelques minutes pour déjeuner sur le pouce et nous voilà de retour en réunion et cette fois, c’est à mon tour de parler (on vous en dira prochainement un peu plus, car je ne suis pas venu pour rien, on a un joli projet…).

Il est déjà 15h, bientôt le moment du départ. Le volubile Alain Rebetez donne encore quelques conseils et comme je dois le raccompagner à la gare de Lyon pour 16h40, je commence à me faire du souci (j’voudrais garder mes points sur mon permis). Un miracle se produit enfin et Alain se résigne à se diriger vers ma voiture après un petit au revoir à tout le monde. Mohamed qui ne perd pas le nord profite du départ pour me glisser à l’oreille qu’un texte sur ma rencontre avec les Bondy Bloggeurs cela pourrait être sympa (bien sûr… comme ça je saurai ce que c’est que de se faire démolir par les commentateurs). Finalement après que mon GPS m’a fait quelques frayeurs, le « colis » est livré à quelques encablures de la gare de Lyon à 16h31 ; l’occasion pour moi de noter qu’Alain est aussi un spécialiste de la course à pied… Quelle talent polyvalent cet Alain !

Voilà, rien de sensationnel, juste des sourires, du sérieux et beaucoup de plaisir. Merci à vous les Bondy Bloggeurs et à très bientôt pour de prochaines aventures.

Cédric Roussel

Cédric Roussel

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