« 2012 », on ne parle que de ça au collège. « Twilight 2 » serait-il tombé dans les oubliettes ? Je ne vous dis pas la panique chez mes camarades qui croient encore au Père Noël : « Le 21 décembre 2012 (date de la fin du monde, dans le film), ils n’auraient pas pu attendre le 25 ? Au moins on aurait eu notre dernier Noël. » Autre commentaire : « En 2012, nous les collégiens de 3e, on n’aura que 17 ans, même pas encore la majorité… »

Ce sont surtout les filles qui croient à ce récit hollywoodien d’Apocalypse. Les garçons, eux, ne sont pas aussi naïfs ! Certaines de mes amies sont au bord des larmes. Elles veulent savoir : « La fin du monde aura-t-elle vraiment lieu en 2012 ? » Des élèves de ma classe questionnent les profs de chimie, d’histoire-géo et de maths à ce sujet, cherchant une explication rationnelle. Que d’inconnues dans l’équation ! A ce stade, je n’ai toujours pas vu « 2012 ». Il est grand temps que je me fasse mon opinion sur le film. Je me rende avec ma cousine à la séance de 12h45, à Rosny. Mais à notre arrivée, il ne reste que 47 places et la queue est encore longue. Nous nous reportons donc sur la séance de 16 heures. Nous sommes dans la salle. Elle est pleine.

Les lumières s’éteignent, le film commence. En effet, le monde s’écroule en 2012. A la sortie, je me moque de mes amies qui ont cru que la fin des temps était, pour de vrai dans trois ans. Cela dit, si vous voulez passer un bon moment, c’est génial. Les fans de sensations fortes seront ravis, mais que les âmes sensibles s’abstiennent.

Sarah Ichou

Sarah Ichou

Articles liés

  • Langue(s) et origine(s) : « Une fausse Algérienne? »

    Pourquoi en France un certain nombre de parents n'ont pas ou peu transmis leur langue maternelle à leurs enfants ? Pour tenter de répondre à cette question, nos blogueuses et nos blogueurs explorent leur histoire familiale. Zoé nous parle, ici, de son rapport à l’arabe.

    Par zoe rehahla
    Le 19/09/2023
  • Racisme et santé mentale : un tabou difficile à briser

    Si les discriminations raciales sont largement documentées, leurs effets sur le psychisme restent méconnus. Selma Sardouk, spécialiste en thérapie décoloniale, apporte un éclairage croisé avec l’expérience de Randy, afrodescendant et étudiant en économie.

    Par Naima Dieunou
    Le 12/09/2023
  • À Briançon, un refuge pour exilés contraint de fermer ses portes

    La Montagne frontière 2/2. Dépassé par le nombre d’arrivants et sans aides des pouvoirs publics, ce refuge a baissé le rideau, fin août. Dans cette ville des Hautes-Alpes, les Terrasses solidaires tiennent pourtant un rôle indispensable. Des centaines de personnes trouvent un peu de repos et un accès au soin après un chemin d’exil éprouvant et parfois mortel.

    Par Névil Gagnepain
    Le 10/09/2023