SAMEDI. Cela n’aura échappé à personne, désormais sans téléphone portable on ne peut pas vivre. On est très loin du premier Nokia sur lequel le jeu du serpent était le summum de la technologie. On n’avait pas de Sms illimités, on se cantonnait donc à envoyer des Sms de 158 caractères histoire de ne pas amputer un forfait payé à prix d’or. De toute façon l’écran était tellement petit qu’on en avait vite assez de plisser les yeux pour lire quelque chose. Pratique pour la confidentialité, personne n’arrivait à lire le contenu des textos en regardant nonchalamment par-dessus l’épaule. Aujourd’hui, les téléphones sont « intelligents, intuitifs, tactiles, élégants, simplifiés et sobres ». A lire cette description on se demande pourquoi on s’échine encore à chercher l’homme idéal, le téléphone d’aujourd’hui regroupant toutes les qualités demandées au prince charmant.

Enfin bon, on sait ce que je pense de cette chimère du prince charmant. Comme le Père Noël ou les prothèses en silicone, c’est une arnaque fomentée par le lobby du bonheur, qui essaie de faire gober au peuple que la vie n’est pas une lutte lente et douloureuse. Moi j’ai toujours un téléphone tchétchène. Je n’ai pas encore envie d’hypothéquer un rein ou de mettre en gage au Mont-de-Piété la bague Cartier que je ne possède (toujours) pas. Mais autour de moi tout le monde a décidé de renouveler son forfait. Du coup j’ai l’impression de vivre dans une boutique de téléphonie mobile. Ce soir, j’ai connu de grands de moments de solitude. Quelle idée aussi de passer son samedi soir avec sa famille ? J’aimerais bien avoir un joli téléphone avec une pomme derrière (mon organisme ne tolère les pommes que dans ce contexte) mais pas la peine de parler du système d’exploitation ou de la résolution de l’écran.

En même temps, les seules résolutions que je connaisse sont celles de l’ONU ou du Nouvel An. Je ne voudrais pas avoir l’air de faire des généralités mais il se peut que les tenants du chromosome Y, ouais les mecs quoi, soient particulièrement exposés au phénomène de « je plombe la soirée à parler de mon merveilleux téléphone et de ses mille et une applications ». Le pire, c’est que je ne pouvais même pas naviguer sur Internet : avec mon antiquité qui me sert de portable on ne peut que téléphoner et envoyer ou recevoir des SMS. La lose intégrale , je ne suis pas in.

DIMANCHE. Je me suis fait avoir par le discours « Mangez cinq fruits et légumes par jour pour être en bonne santé ». J’anticipe les résolutions du Nouvel An. A cet égard, je précise que je n’ai pas tenu celles de l’année dernière, allez savoir pourquoi la cure de désintoxication du chocolat n’a pas remporté le succès escompté auprès de moi-même, tout comme la piscine trois fois par semaine. Mais là je suis motivée. Je me lève même à l’aube, à 11 heures, pour aller avec ma chère mère au marché. Le marché près de chez moi c’est une institution. Cela m’a traumatisée dans mon enfance. Quelle meilleure activité le dimanche matin que de se faire piétiner car on fait 1 mètre 32 ou de se faire rouler sur les pieds avec un caddie bien lourd.

A l’époque le refrain en vogue c’était « trois pour dix » hurlé à pleins poumons. Une halte au marché signifie perte de dix points d’audition. Trois kilos de carottes pour dix francs, trois ananas pour dix francs ainsi de suite. C’était le temps où pour dix francs on était le roi du pétrole. Maintenant avec 1 euro 50, t’es le roi de l’huile de tournesol premier prix, et encore. Le marché donc. Je dis « bonjour » aux commerçants, ce qui semble les choquer, visiblement ici c’est le règne de la communication par signes. On remplit son sac avec les légumes les moins pourris, on le tend au marchand qui les pèse et annonce le prix. Ils font comme dans les supermarchés, maintenant c’est fini les prix ronds : 1, 85 euros, 3 euros 22…Il faut donc faire des expéditions spéléologiques dans son porte-monnaie pour trouver les dites pièces rouges qui ne servent à rien.

Moi j’ai fait semblant de m’y connaître en verdure, j’ai passé mon temps à donner mon avis : « Oh, non les tomates me semblent bien trop aqueuses » ou « Achetons plutôt ces poireaux pour confectionner des merveilleuses soupes gorgées de vitamines A, B, Y,  Z, ils ont l’air si bons. » Une arnaque vivante, je me prends pour Jean-Pierre Coffe. J’ai bravé ma mère, respectueuse des saisons, en voulant acheter des fraises. Or les fraises ne sont pas au top de leur forme en décembre. J’ai goûté et effectivement elles avaient l’air aromatisées au vinaigre tellement elles étaient acides. Mais le plus choquant ce sont les marchands. Alors que j’ai insisté pour acheter de l’ananas, nous avons demandé au vendeur de lui couper la tête.

Il n’a pas eu recours aux services d’un couteau comme le font les gens civilisés. Il l’a arraché à mains nues ! Flippant. Je me suis imaginé un instant que ça aurait pu être ma tête. Allez savoir pourquoi, j’ai décampé très vite. Au stand suivant, le vendeur est un ogre qui mesure lui aussi 2 mètres. Il a la carrure de Shrek et une voix qui fait peur. Il saisit la marchandise comme un barbare. Je me demande si je ne suis pas tombée dans une succursale de la Cour des Miracles. On m’a toujours dit que la soupe faisait grandir mais à ce stade, il a dû manger de la soupe en perfusion matin, midi et soir. Je m’interroge sur la provenance des légumes et des fruits de ce marché. Ils doivent venir de Tchernobyl ou être bourrés d’OGM. Je crois que je vais me rétracter concernant mes résolutions de l’année.

LUNDI. « On n’est pas sérieux quand on a 17 ans », a écrit un jour Rimbaud. Oui je sais je cite l’une des citations les plus reprises même par des gens qui n’ont jamais ouvert un livre de poésie de leur vie. C’est comme la phrase « Ce qui ne tue pas rend plus fort » de Nietzsche, c’est la devise de tout le monde. Même Jennifer la cite dans une de ses chansons. Je viens de flinguer ma réputation par cette référence musicale indigente. J’ai honte. Bref, tout ça pour dire qu’un fait divers me fait penser à cette citation rimbaldienne. Un ado de 17 ans a pris en otage, aujourd’hui, une classe de maternelle à Besançon.

C’est sûr que grandir à Besançon n’aide pas à avoir un équilibre psychologique sans faille mais ce n’est pas une raison. Dix-sept ans ça me semble bien jeune pour détester l’humanité. Qu’il attende 26 ans. Ce jeune homme est bien étrange, pourquoi se faire du mal et séquestrer des enfants qui pleurent, réclament à manger et à aller aux toilettes toutes les deux minutes ? Nous avons confirmation qu’il n’allait pas bien le bonhomme… Pourtant, durant toute la prise d’otages, il est indiqué qu’il était en contact par téléphone avec les forces de l’ordre pour négocier. C’est là où nous avons la confirmation que le téléphone ne sème pas que du bonheur…

MARDI. A l’heure du déjeuner, j’aime avoir des conversations joyeuses. Il faut dire qu’on a cours à la fac et qu’on mange au CROUS. Cela agit bizarrement sur les connexions neuronales. J’aurais bien déjeuné au Fouquet’s mais c’était complet. En réalité, Liliane Bettencourt n’est pas ma mère et Rotschild n’est pas mon père, comme me l’a seriné toute mon enfance ma mère quand j’avais la folie des grandeurs et que je voulais une Barbie sophistiquée, pas une Barbie ouzbèke. Je me sustente d’un panini caoutchouteux prétendument à la tomate et soi-disant chaud. Si j’avais su à quel point c’était ignoble, je n’aurais pas dérogé concernant mes nouvelles résolutions alimentaires de lapin…

Je suis radio addict, je fais comme les gens énervants qui sont suffisamment réveillés le matin pour comprendre ce qui se raconte dans le poste, je commence mes phrases par « ce matin j’ai entendu sur Inter ». Lecteurs, on n’est pas sectaires, sachez que ça fonctionne aussi avec « ce matin j’ai entendu sur Europe ou France Culture » mais moins avec avec « ce matin j’ai entendu sur Radio Courtoisie ». Et si vous voulez vous la jouer intello qui comprend et aime la géopolitique, ne vous trompez pas et ne dites pas « ce matin j’ai entendu sur NRJ l’analyse de David Guetta ». Le bon prénom, c’est Bernard (frère du DJ, c’était la minute Paris Match).

Donc, moi, ce matin j’ai écouté une interview concernant les mères porteuses. Je lance le débat autour de la table et je dis que de toute façon pour moi ce serait impossible de porter un enfant pour une autre. C’est comme si quelqu’un mettait des mois à coudre une belle robe et qu’une autre la revête pour aller faire la belle. C’est rageant. Et puis bon, la marchandisation du corps et blablabla, il ne faut pas oublier (le CSA veille au grain, c’est bien de tenir des propos féministes dans la vie). En réalité ce qui me soucie le plus c’est porter un enfant tout court. Ce n’est pas folichon, alors pour qu’en plus le gamin parte sitôt qu’il a mis le nez dehors dans ce monde merveilleux et si accueillant… Je vous assure, la grossesse ça me traumatise.

Rien que les mots « vergetures, sautes d’humeur, fringale» me hérissent le poil. Quoique pas besoin d’être enceinte pour connaître tout ça. Exemples mal choisis. Bon, je vous épargne l’image de l’Alien dans le ventre mais l’idée c’est un peu ça. Prendre 18 kilos au bas mot pour se coltiner des cernes de pandas parce que le mioche ne fait pas ses nuits, ça ne me fait pas rêver non plus. Oui, je suis sûre que vu ma chance légendaire, si j’ai un enfant un jour, il sera soit serial killer cannibale ou névrosée psychopathe bipolaire schizophrène. Et non pas danseuse étoile quadrilingue, écrivaine à mi-temps et neurochirurgien surdoué-violoniste virtuose comme je l’ai toujours rêvé pour mes enfants fictifs. Bien entendu je n’ai pas vraiment exposé mon aversion pour la maternité en ces termes à mes camarades. Mais ils ont compris l’idée. D’ailleurs, l’une a tellement bien compris qu’elle a conclu la conversation par un « Oh tu changeras d’avis, tu dis ça parce que t’as pas de copain !». Merci, c’est gentil de le rappeler. Espérons que mon panini m’achève…

MERCREDI. Je suis en maternelle d’après mon aimable frère. Selon lui, les reportages que nous réalisons dans le cadre de ma formation sont assimilables à des activités destinées à nous occuper l’après-midi… Pendant un exercice pratique j’ai eu la confirmation de ce que je subodorais depuis quelques temps, j’attire les personnes qui ont, disons, une conception singulière et une interprétation personnelle de la normalité. J’avais eu quelques indices. Lorsque j’emprunte le métro, les gens louches que tout le monde esquive s’installent toujours à côté de moi. Louches, un doux euphémisme. C’est de l’ordre de l’homme qui durant tout le trajet se tape la tête violemment avec un journal toutes les cinq secondes.

Cet exercice d’automutilation publique surprend au début puis on s’y fait. C’est aussi l’homme qui a bu plus que de raison et qui tient un discours surréaliste dans le sens premier du terme, ou la femme qui mène une conversation à plusieurs avec elle-même, ses interlocuteurs étant les voix qu’elle héberge dans sa tête. Je ne parle pas des cas sociaux, psychopathes que j’ai pu connaître dans la vraie vie, genre le mec qui envoie un Sms lapidaire à 5 heures du matin, qui explique que les gens qui se suicident pensent toujours à leur acte avant de conclure par un « bonne journée ».

Je devais donc réaliser une interview dans la rue. Je tombe sur un jeune homme qui me tient un discours cohérent au début avant de m’expliquer qu’il a besoin de boire deux bières, là maintenant tout de suite, à 15 heures. Soit. Il m’explique aussi que dans son travail de photographe il lui faut être ivre pour réussir à faire de belles photos. Je parie qu’il est spécialiste du flou artistique. Mais comme il a une éthique et beaucoup de déontologie, il se refuse à fumer de l’herbe (celle qui n’est pas très bio et qu’on ne trouve même pas au marché près de chez moi) avant tout shooting (je connais les termes techniques). J’aurais dû le garder comme témoin pour une enquête sur la consommation de drogues au travail. Comme je suis sympa, notre interviewé décide de me laisser ses coordonnées. Bizarrement je n’ai pas très envie de contacter mon nouvel ami. Cela ne m’étonnerait pas qu’il me parle de suicide lui aussi.

Maso et me prenant pour Tintin reporter (j’ai toujours rêvé d’avoir comme ami Tchang ou le Capitaine Haddock), je récidive le soir et réalise un reportage dans une auberge de jeunesse. J’interroge plein de touristes qui me disent en substance « J’aime le France, I love Paris. Les Français sont aimables et gentils, la Seine est un fleuve en chocolat, la vie est merveilleuse ». A croire que la nourriture de l’auberge est truffée de LSD ou qu’ils sont eux aussi tombés sur des légumes bourrés aux hormones du bonheur. Ils n’ont pas dû rencontrer les mêmes Parisiens que moi. Pas l’ombre d’une mention d’un mec bourré ou drogué au crack, ni d’une agression sanglante. Je suis déçue, mon reportage façon feu « Le droit de savoir » tombe à l’eau. Mais j’ajoute quelques spécimens à ma collection de cas sociaux. Là j’en ai dégoté un exotique, made in Asia. Alors que je prends des notes, ce touriste me regarde. Enfin plutôt me fixe pendant trois minutes. Trois minutes c’est long. Il se décide à me demander ce que je fais là.

Je le lui explique avec mon anglais parfait. D’ailleurs à force de regarder des séries idiotes en anglais, je suis super au point sur les termes médicaux, je pourrais être médecin aux Etats-Unis ou sur le champ lexical du mariage, des grossesses, des enterrements et tout ça. Mais là pour le coup ça ne me sert à rien. Il comprend quand même. Je lui demande donc s’il peut répondre à mon interrogatoire. Il accepte. Sauf que monsieur est légèrement parano et ne veut donner ni son nom, ni son prénom ni son âge, ni son pays d’origine, ni sa profession. Je veux bien être sympa mais là ça va être compliqué. Je lutte pour m’en dépêtrer, car s’il ne veut pas répondre, il ne veut pas non plus me lâcher. Le troisième spécimen du jour, lui, ne tient pas sur son tabouret. Il est un peu trop speed pour être honnête. Zébulon sous Red Bull. Il parle très vite et fait des grands gestes pour accompagner son discours sur son amour des gens « roots ». Il est tellement roots qu’il porte un costume et une cravate.

JEUDI. Je suis traumatisée. Il n’y a plus de journaux à Paris. Mais vraiment plus, grève des distributeurs oblige. Les journaux ne sont pas disponibles dans leur version papier, ils le sont en version électronique, qui est, elle, réservée aux abonnés. Si on raisonne à peu près correctement, même les vaillants idéalistes qui croient encore au journal papier et pensent que la survie de la presse mérite de verser une obole, n’ont pas accès aux journaux. En gros, les journalistes ont écrit un canard qui ne sera pas lu. Très utile…

Je ne me plaignais pas jusqu’alors puisqu’à l’école nous avons à disposition la presse, grève ou pas grève. J’aime bien les privilèges, chez moi la nuit du 4 Août n’a jamais existé. Le matin, le premier réflexe : faire semblant de ne pas avoir vu Les Echos, attraper Libé, Le Parisien et Le Figaro. Je confesse que je lis parfois Le Figaro. Je le justifie par un « La rubrique internationale du Figaro est très bien faite, ils ont encore des reporters, eux ». Note pour plus tard : arrêter de commencer ses phrases par « Ce matin sur Inter » ou « La rubrique internationale du Figaro est très bien faite » sous peine de se faire jeter des pierres.

En parlant de pierres, ce matin sur Inter ils parlaient de la pauvre Sakineh… En réalité, même lorsqu’il y a pléthore de journaux on ne les lit pas dans leur intégralité. Et on se rabat sur les gratuits, qu’on ne prend que pour les mots fléchés. C’est comme lorsqu’on fait semblant de lire la page météo « pour savoir comment s’habiller demain » alors qu’on lit l’horoscope. L’astrologie c’est un truc de cyclothymiques. Dans un journal, on vivra la meilleure journée de la terre et dans un autre ils nous prédiront quelques déconvenues avant de conclure par un « Ce qui ne tue pas rend plus fort…».

VENDREDI. Je m’interroge sur l’utilité du Parti radical. Le Parti radical, c’est comme le Modem, on sait que ça existe mais régulièrement il faut se le rappeler. Je lis « Parti radical », il me faut un effort intellectuel de quelques secondes pour me souvenir de quoi il s’agit. Depuis deux jours, c’est « the place to be ». Et non pas seulement parce qu’on doit bien y aimer lever le coude sachant que Jean-Louis Borloo le préside. Moi, le Parti radical, ça m’attire autant qu’une boîte de nuit à Palavas-les-Flots ou qu’un atelier d’écriture animé par Marc Lévy. Pour une raison obscure, Rama Yade a annoncé la veille rejoindre ce parti. C’est aujourd’hui Fadela Amara qui indique qu’elle emboîte le pas à son ex-collègue. Les mauvaises langues diront que le point commun entre ces recalés du gouvernement c’est leur goût pour les extravagances capillaires, dirons-nous. Mais on ne le dira pas, c’est mal.

Si ça se trouve leur parti va déboucher sur quelque chose. J’ai lu récemment que la tournée des ex-gloires des sixties cartonne. Peut-être que notre belle brochette de politiciens espère connaître le même destin glorieux. Si on veut être optimiste, on peut toujours ressortir l’histoire de l’Anglaisqui s’est réveillé après 35 ans de coma jugé comme irréversible par les médecins. Cette histoire est pratique, elle peut être déclinée à l’envi : « Tu vas rencontrer l’homme de ta vie prochainement ? Tout est possible dans la vie. La preuve y’a même un Anglais qui s’est réveillé… »

Autre théorie : avoir un ennemi commun, ça soude. Bien entendu, nos joyeux drilles se répandent dans la presse pour dire qu’ils ne détestent pas celui qui a appuyé sur le bouton eject, mais qu’ils ont juste envie de mener leur propre combat, en parallèle. Ils essaient vraiment de nous faire croire qu’ils n’en veulent pas à Nicolas S. ? A cette heure-ci ils doivent l’avoir maudit sur cinq générations, dit quelques messes noires avec sa photo, payé un ou deux Kosovars qui n’ont plus rien à perdre dans la vie pour lui péter les genoux, le forcer à passer toutes ses soirées avec François F. C’est cruel. Entre remplir sa déclaration d’impôts ou passer une soirée avec François F., 99, 7% des individus préfèreront remplir leur déclaration d’impôts. Quoique, passer une soirée avec le Premier ministre, je suis sûre que ça ne tue pas et j’ajouterai même que cela rend plus fort.

Faïza Zerouala

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