En novembre 2005, la France a vécu plus de trois semaines de troubles dans les banlieues suite à la mort accidentelle de deux jeunes dans une centrale électrique de Clichy-sous-Bois. Ces deux adolescents étaient poursuivis par la police. Aujourd’hui, l’affaire « Zyed, Bouna et Muhitin » est toujours dans les mémoires et surtout dans les arcanes judiciaires. Les juges changent, le temps passe, la procédure s’enlise.

Cela fait plus d’un an qu’Olivier Géron, ancien doyen des juges d’instruction du tribunal de Bobigny, est parti pour le tribunal de Paris où il est devenu vice-président. Il a été remplacé par la juge d’instruction, Madame Turseau. Après une longue période d’examen par la cour d’appel de Paris, l’affaire était terminée. La cour estimait que les demandes de complément d’actes demandées par l’avocat des policiers mis en examen et ce que demandaient les deux avocats des familles était inutile. Elle estimait que des actes d’information supplémentaires rappelleraient inutilement au jeune Muhitin, – présent lors du drame et très sollicité depuis 2005 par la justice -, des événements pénibles. Voilà ce qui était l’opinion de la cour d’appel de Paris.

Mais voilà que Jean-Pierre Mignard et Emmanuel Tordjman (photo : de droite à gauche), avocats des familles, apprennent la nomination d’un troisième juge depuis ce mardi 19 mai. Retour au point de départ ou bien accélération de la procédure ? Interview :

  
Mignard et Tordjman – Clichy sous bois – Zyed et Bouna
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Nordine Nabili

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