Jamel Debbouze et les médias, c’est forcément plusieurs petites histoires dans la grande histoire de l’une des figures de l’humour et du cinéma français. C’est l’histoire de plusieurs rencontres, celle avec Mohamed Hamidi, membre fondateur du BB, qui deviendra son metteur en scène et qui le fera jouer dans deux de ses longs métrages. Celle avec la journaliste Mélissa Theuriau, qui lui consacrera aussi deux films documentaires.
Jamel Debbouze et les journalistes c’est aussi l’histoire d’un regard médiatique qui change en fonction de la réussite sociale ou matérielle. « Une fois que Nicolas Anelka a commencé à marquer des buts, que j’ai commencé à faire rire, ou qu’Omar Sy a commencé à avoir des Césars, j’ai eu un rapport avec les journalistes parce que d’un coup ils nous sublimaient ».
« Les journalistes, on avait le sentiment qu’ils étaient contre nous. Ça nous racontait mais à l’envers, on ne parlait de nous que dans les faits divers. » @debbouzejamel raconte son rapport aux médias et aux journalistes 👀. Mais est-ce que la situation a changé 🤔 ? #15ansBB pic.twitter.com/5bK6zKc7bk
— Le Bondy Blog (@LeBondyBlog) December 21, 2020
Dans cet entretien, Jamel se confie aussi sur une soif d’indépendance viscérale, pour « n’attendre rien de personne » et « faire nous-mêmes ». Un constat qui sonne comme une rengaine éternelle au BB, né presqu’en même temps que le Jamel Comedy Club en 2006. L’humoriste, troque aussi son incontournable posture de Candide pour lancer un appel à la recherche de l’indépendance économique pour la liberté de ton des initiatives notamment issues des quartiers populaires. Une posture avec laquelle on ne saurait être plus d’accord.
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