Dans le cadre d’ateliers d’éducation aux médias, l’une des classes de seconde du lycée Libergier à Reims a produit une série d’articles. Reportage au sein de la classe autour d’une problématique clé notamment lorsque l’on est lycéen.
Les transports en commun et leur développement représentent un important enjeu de mobilité dans les grandes villes. C’est encore plus le cas dans les villes de régions beaucoup plus petites où leur accessibilité peut devenir déterminant pour trouver un emploi par exemple. Reims compte 184 000 habitants. Pour comprendre ce que peuvent représenter les transports lorsque l’on est lycéen pour se rendre en cours ou pour sortir, nous avons réalisé un sondage et deux interviews dans notre classe de 34 élèves.
« L’accessibilité aux transports en commun est différente pour chacun. Dans mon cas la mise en place des bus de villages est arrivée tardivement » explique Amandine Mourey, habitante de Ludes, un village à environ 1 heure de Reims. En effet les bus de village sont tout récents. Prenons le cas de Ludes, village d’une élève qui a un accès à Reims assez restreint. Pour venir en ville, Amandine doit prendre le bus, disponible depuis 2017, ainsi que le train. Elle n’a pas d’accès direct à la ville à l’exception des voitures et seulement deux bus circulent dans la journée.
« De mon village à 35 kilomètres de Reims, le bus me fait arriver à proximité des bus et tramway au centre-ville. Le matin je me lève à 5h30 pour prendre mon bus à 6h30. Si je veux prendre le bus suivant, je dois aller dans un village voisin, et donc prendre la voiture. Pour rentrer chez moi le soir, je ne peux prendre qu’un seul bus, à 18h35 qui me fait rentrer à environ 19 heure chez moi » rapporte à son tour Pelin Evirgen, habitante de Betheniville.
« Nous venons assez rapidement au lycée qui se situe en ville. Un seul bus est disponible dans notre quartier, mais il nous amène directement au centre-ville » complètent Capucine Souplet et de Lilian André, habitants de Murigny, un quartier à environ 15 minutes du centre-ville.
Suite au sondage effectué dans notre classe, nous avons pu constater que les trois quart de nos camarades viennent au lycée en bus, et mettent environ 10-15 minutes.
Il y a 8 ans le tramway a fait son apparition, mais Reims a aussi mis en place de nouvelles lignes de bus. De plus en plus de transport en commun sont disponibles dans les villages pour faciliter l’accès à la ville. Cela a permis à Reims de se développer car le tramway relie deux des quartiers les plus importants de la ville : au nord Orgeval et au sud Croix-Rouge. Pour l’instant il n’y a que ces deux lignes, mais à l’avenir d’autres lignes seront envisagées.
En effet les transports en commun sont très utiles, pour se déplacer à Reims mais aussi afin de limiter la pollution car les tramways fonctionnent à l’électricité. La municipalité est consciente qu’il faut réduire l’utilisation des voitures car même des bus électriques ont été mis en place pour la plupart des lignes.
Nous souhaiterions qu’à l’avenir, à Reims, il y aie plus de transports en commun, dans la ville et les villages aux alentours, pour moins de pollution… Et pour pouvoir faire des soirées sans avoir à penser à un retour à pieds !
Par Lilian André, Pelin Evirgen et Capucine Souplet