J’arrive dans ce lieu mythique de notre chère nation : le Palais du Conseil économique social et environnemental. À peine entré, je vois des jeunes assis en cercle en pleine communion à même le sol, le cerveau en ébullition. Ce 30 novembre 2012 à 10 heures, un Woodstock grandeur-nature revoit le jour. Mais cette fois-ci sur un rythme de jazz. Une oratrice gonflée à bloc, Marina Mielczarek, journaliste à RFI, anime l’évènement. Elle est  accompagnée de grandes pointures, des experts de l’AFD  (agence française de développement ) : Jean-Luc François, Henry Cazotte, Catherine Bonnaud, Jean-Noël Roulleau.

Les principaux acteurs, les jeunes, sont environ 200. Pour la plupart, des collégiens et lycéens. Tous se sont mobilisés pour cet événement organisé par l’AFD pour présenter leurs actions en lien direct avec les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

OMD c’est quoi ?

Les Objectifs du Millénaire pour le développement sont huit objectifs, que les États membres de l’ONU ont adoptés en l’an 2000. Ils doivent être mis en œuvre pour 2015. Parmi eux la lutte contre la pauvreté et la faim, la réduction de la mortalité infantile ou encore la mise en place d’un environnement durable.

Les jeunes sont répartis dans les huit thèmes de l’OMD, apportant leur actions en réponse à ces objectifs. Les actions sont polyvalentes (micro-trottoir, distribution de fourniture, création d’un blog…) pour ses globe-trotters qui parcourent des pays où l’indice de développement est faible (Inde, Argentine, Togo…)

Chaque thématique est présentée par un groupe de jeunes sous format vidéo à l’assemblée, sous l’oeil avisé des experts de l’AFD.

Des projets concrets au bout du monde

François, un jeune lycéen, est parti en Argentine avec ses camarades. Leur action a consisté à apporter leur aide à une association qui s’occupent des enfants sortis du système scolaire. La création d’un terrain de foot a été réalisé.

François confie que « cette expérience a changé ma vision sur le monde. Ça m’a également permis de changer ma façon de voir les problèmes liés aux causes humanitaires et d’y répondre différemment en sollicitant davantage le côté humain. » Il  conclut avec ce message d’espoir : «  Il est vrai que cette aventure a bouleversé ma vie et me donne envie de m’investir plus durablement. »

Lansala Delcielo

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