“D’avoir une langue, un pays différents que les autres, c’est une valeur vraiment incroyable, donc il faut pas cacher ça, faut pas avoir honte d’avoir des origines, des plats traditionnels, différents des autres… Faut pas avoir honte vraiment, c’est la richesse… Autre que France, c’est merveilleux.” Mouna, 10 ans.

Comme une dizaine d’autres enfants, Mouna a participé à un cycle autour du son, animé par Grégoire Triau. Rapidement pris au jeu, les enfants ont d’abord rédigé une petite liste de questions. Le soir, un enregistreur en poche, ils et elles ont pris le temps d’un entretien avec leurs parents, pour les questionner sur leur vie. Un moment habituel dans certain•es familles, moins dans d’autres : une mère laisse entendre que c’est une affaire de génération : « Avant, les enfants ne posaient pas de question aux parents. »

Les chansons, les comptines, les fables chantées, entrouvrent une porte sur des habitudes, un quotidien, une sensibilité : on chante pour endormir un enfant, pour aller se laver ou pour faire revivre le souvenir d’une ville. On chante dans plusieurs langues, on chante pour quelqu’un, ou seul•e. L’un des participant•es n’avait jamais entendu d’hommes chanter avant d’écouter les enregistrements rapportés à l’atelier par les autres ; une autre rêve de devenir chanteuse, et ce lien intime avec ses parents la questionne.


Leur podcast collectif est à écouter ici 👇 

 

Crédit photo : Aurore Vinot

Projet co-construit avec Manuel Afonso,  directeur de la maison de l’enfance Mozart

 

Vous êtes enseignant.e.s, animateur.ice, éducateur.ice, directeur.ice de centre social, de maison de quartier, d’accueil de loisir, et vous souhaitez monter des projets d’éducation aux médias avec vos groupes ? N’hésitez pas à envoyer un mail à margaux@lebb.fr. 

Articles liés