« Nous avons une colère partagée par-delà nos divergences politiques »
« Nous voulons simplement que les citoyens de la Seine-Saint-Denis aient le même accès aux droits et au service public que les autres »

« Sur les phénomènes sociaux qui touchent le 93, on n’a ni stratégie, ni outils »

Les justiciables du 93 sacrifiés
Côté justice, c’est Valérie Grimaud, Bâtonnière de l’Ordre des Avocats du Barreau de Seine-Saint-Denis qui esquisse un état des lieux : « En 1987, à sa construction, le Tribunal de Grande instance de Bobigny était déjà sous-dimensionné. Cela indique déjà comment on percevait la justice et l’accueil. » Selon elle, la mauvaise image dont souffre le département conduit à sacrifier ses justiciables. « Quand on parle de la Seine-Saint-Denis, on ne parle que de sa délinquance, déplore-t-elle. On en fait une généralité, pour dire que nous ne sommes pas très dignes de recevoir autre chose que des coups de bâtons. »
Des plaintes contre l’Etat

Azzedine Taibi, maire de Stains, prend la parole.

Laurent Russier, maire de Saint-Denis