Levée tôt, je décide de partir remplir mon devoir de citoyenne avant que la flemme ne s’empare de moi mais surtout avant que Téléfoot ne commence. Bref vers 10 heures, je m’aventure dehors (le parapluie sous le bras on se sait jamais). Alors qu’a l’accoutumée les rues du Blanc-Mesnil (les dimanches matin surtout) sont vides, je croise un tas de gens qui tous convergent vers l’église.

Plutôt étonnée de voir autant de monde se rendre à la messe, je vois que les portes de celle-ci sont même laissées grandes ouvertes pour permettre a ceux qui ne peuvent entrer d’assister à l’office.

Curieuse, je m’approche. « Ah mais oui ! », me dis-je en voyant les bouquets de rameaux devant l’église. Aujourd’hui, c’est le dimanche des rameaux. Un jour très important chez les chrétiens car il annonce qu’il ne reste plus qu’une semaine de carême et donc plus qu’une semaine avant Pâques. Je demande alors à une dame à coté de moi si elle compte aller voter juste après la messe. « Peut-être pas sitôt après la messe, mais dans l’après midi », me dit-elle en souriant. Une autre ajoute : « Bien-sûr, on prie d’abord et on vote ensuite. »

Je continue ma route en courant, il est déjà 10h30 et je n’ai pas l’intention de rater téléfoot. Ouf ! A mon arrivée au bureau de vote, pas la moindre file d’attente. S’ensuit le petit rituel, prendre les listes, se saisir de l’enveloppe, rentrer dans l’isoloir, déposer l’enveloppe dans l’urne et enfin signer.

Voilà c’est fait, il me faudra attendre l’année prochaine pour voter à nouveau.

Axelle Adjanohoun

Axelle Adjanohoun

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