Derniers articles
-
Quand ma mère allait faire ses provisions « au collège »
« Maman, tu vas ou ? – Je vais au collège ! » Pour moi, cette réponse de ma mère, c’était surréaliste. En fait, ce mot « collège », chez elle, cachait un défaut de prononciation. Pendant plusieurs mois, je me posais la question : « Mais de quel collège parle-t-elle ? » Puis j’ai compris, elle voulait dire : « Je vais au Coluche », le Coluche des Restos du cœur.
-
Un gars de cité dans la police
Samedi après mon retour du Grand Pressigny, j’ai été invité à un mariage dans la banlieue, du coté d’Aulnay-sous-Bois. La soirée va son train, la musique n’en finit pas, les danses non plus. Les heures passent, je décide de sortir pour prendre l’air. Très vite, je sympathise avec un jeune de mon âge. On discute […]
-
Une claque d’humanité
Vendredi, début d’après-midi : après quelques heures de sommeil entre deux sièges de train, j’ouvre les yeux et j’aperçois la zone Ile-de-France. Je sens alors comme une reconnexion à la vie réelle. Là, tous mes soucis et toutes les contraintes de la vie refont surface. Le temps est couvert, les mines sur les visages sont tristes. Le stress réapparaît. Il réapparaît après cinq jours remplis au Grand Pressigny. Là-bas, on a laissé un temps ensoleillé, un calme imperturbable et un oxygène respirable. Sans oublier l’hospitalité de François-Nicolas Joannes, le maire du Grand Pressigny, de Pierre Murcia et de sa femme Lisa.