Pas un jour sans que l’on parle de la montée de l’Internet dans la campagne présidentielle. Le Bondy Blog participe à son niveau aux mouvements qui agitent la blogosphère.

L’outil Internet est en train de s’aiguiser et les politiques ont pris conscience qu’ils devaient se saisir de cette arme avant qu’elle ne se retourne contre eux. On ne fera pas ici la liste des bombes Web qui ont déjà fait vaciller la campagne présidentielle. Les candidats ont vite saisi la puissance d’Internet et se sont dotés d’équipes spécialisées pour les faire exister sur la toile.Car Internet est une arme.

C’est une arme de persuasion. Chaque candidat y va de ses sites, de ses blogs de soutien, de ses intrusions dans les discussions d’internautes, de ses achats de mots clés. C’est une arme de construction massive pour les millions de petites mains qui s’agitent sur leur clavier pour analyser, commenter, compléter, critiquer. C’est aussi une arme de destruction. Les snipers de la souris sont nombreux et, cachés derrière leur écran, ils mitraillent ceux qui osent s’aventurer sur les chemins de l’information.

Nous nous exposons avec notre blog, alors on nous flingue de temps en temps, c’est de bonne guerre. Le Bondy Blog a la chance d’avoir un réseau de lecteurs et de commentateurs actifs et réguliers. Pourtant, on ne nous ménage pas toujours. Portraits de jeunes de cités, interview du Front national, de Stéphane Pocrain ou reportage place Beauvau…les critiques pleuvent.
Nous assumons tout ce que nous faisons, même les erreurs. Les Bondy Blogueurs sont sur le terrain de l’expérimentation, ils sont amenés à fréquenter des responsables politiques capables de « retourner » les journalistes et les intellectuels les plus expérimentés.

Nos blogueurs sont libres de leurs mouvements et de leurs opinions, même si celles-ci sont encore fragiles, comme celles de beaucoup de français d’ailleurs. La chose qui nous rassemble est l’envie de mettre les quartiers populaires plus en avant dans cette campagne. Même si ces thèmes repassent aujourd’hui en second plan, nous ne lâcherons pas la pression.

Alors, en réponse aux nombreux commentaires qui nous ont interpellés ces dernières semaines, nous ne pouvons dire qu’une chose : continuez à nous lire et surtout à nous commenter car si nous avons choisi de ne pas trop intervenir dans les commentaires, nous commençons chacune de nos réunions en parlant de vous.

Mohamed Hamidi

Mohamed Hamidi

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