Hakim et Kamel ont digéré la séance décourageante de la semaine dernière à propos de leur projet de salon de thé-crêperie à la place Neuberger. Ils aimeraient que la mairie leur loue un local, actuellement vide, et si possible qu’elle accorde une petite aide au loyer des premiers mois. Mais ce n’est pas joué.

D’abord ils ont compris que la forme juridique qu’ils prévoyaient, une Sàrl, est irréaliste. Trop compliqué et trop gourmand en capital. Alors ils ont prévu de lancer leur projet sous une bannière associative, celle du RC Blanqui, ce qui réduit la mise de départ et facilite un éventuel coup de pouce de la commune. Ils ont l’appui de l’équipe de football.

Ensuite, ils ont clarifié les investissements nécessaires. « C’est impressionnant », lâche Hakim: 1800 euros pour une vitrine réfrigérée, deux crêpières à 490 euros l’unité, une gaufrière à 450 euros, l’ameublement estimé à 3600 euros, sans compter les travaux de réaménagement du local. Ils ont déjà écrit au maire, qui a répondu qu’il se renseignerait à propos du local. Il semble que d’autres commerçants soient intéressés. Mais Kamel et Hakim ont la gniaque. « Si on a le local, j’ai déjà des idées pour récolter les fonds, explique Hakim, des petits événements genre soirée orientale ou du 3e âge. »

On attend la réponse, on vous tiendra au courant.

Par Alain Rebetez

Alain Rebetez

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