Pour me réinscrire en L3 de Lettres, il me faut compléter et mettre à jour mon dossier social étudiant sur le logiciel Apogée avant le début de ma rentrée scolaire, c’est-à-dire, le 20 ou 25 septembre. Des notes que j’ai obtenues manquent toujours à l’appel sur mon espace étudiant numérique, et des cours m’ont été ajoutés en amont, alors que je n’y ai jamais mis les pieds. Étant en CDD dans un magasin de vêtement de ma ville, je ne peux me déplacer, et régler mes dossiers administratifs que les jours où je suis de repos. Ce mercredi était l’occasion pour moi d’en terminer avec cette situation qui ne cesse de se prolonger.
Quelques potes m’accompagnent dans mon trajet, eux aussi ayant des dossiers à achever. L’un doit aller au Crous pour donner son dossier de demande de bourse, l’autre se rend dans le département de philosophie de ma mineure, leur signalant que les cours que j’ai validés dans leur cursus n’apparaissent pas sur Apogée. Quelques jours auparavant, le secrétaire de la licence me disait : « Je n’arrive pas à rentrer tes notes en parcours mineure sur ton dossier informatique, le bloc de ta mineure est incompatible avec ton département. » Je lui réponds que les deux départements m’avaient donné leur aval pour que je puisse prendre cette mineure en philosophie. Aujourd’hui, je charge un de mes amis d’y aller pour moi, la secrétaire lui répond : « Je ne comprends pas, le département de littérature est compatible avec toutes les mineures, et je vois ce que veux dire ce mot de bloc …. qu’il m’appelle ». Je me rends sur le champs au secrétariat. On me dit que cette opération ne peut pas être effectuée, faute de codes lui permettant de rentrer les note. Mais on m’assure encore une fois que cette manipulation est possible.
Pendant que ces deux départements de l’université jouent au ping-pong avec moi, je reste néanmoins confiant vis-à-vis quant à mon avenir et à ma scolarité à Paris VIII. Ils ne parviendront pas à me retenir une énième année dans leur faculté, non pas que je l’aime pas, mais elle a un mauvais coté, que je ne supporterai pas longtemps. Mon dernier recours reste un des services de l’université, qui a pris en charge la situation. Ayant réussi par miracle à le joindre par téléphone, la personne au bout du fil m’a promis d’essayer de rentrer les notes et de me faire un retour dès le lendemain par mail ou cellulaire. J’espère encore…
Jimmy Saint-Louis