Installé dans un ancien immeuble de bureau devenu plus tard un squat, 6B est un lieu de « création et de diffusion » qui accueille plus de 150 artistes et associations. Underconstruction en fait partie. Cette association qui  crée des jeux de société sur des questions sociales et citoyennes organise dès samedi un week-end Médias Education Pop. Rencontre avec Fouad, l’un des salariés. 

Comment fonctionnez-vous ?

Au niveau structurel, nous sommes trois salariés.  Il y a 24 bénévoles avec qui on crée les jeux. C’est eux qui ont l’initiative des thèmes qu’on aborde.

Que faites-vous ce week-end ?

On va organiser un week-end autour de la question des médias et de l’éducation populaire en France. Ça fait suite au dernier jeu qu’on a crée sur la thématique des médias. On avait envie d’aller plus loin par rapport à ce sujet et de mettre en place un espace d’échanges et de rencontre entre des animateurs, des amateurs et des professionnels des médias… En tout cas, des gens qui sont curieux de la thématique des médias.

D’après le programme, cet événement est destiné aux enfants de huit à douze ans. Les adultes peuvent-ils aussi participer ?

La thématique, oui. Mais nous visons un public adulte. La question c’est de savoir comment un animateur va travailler autour des médias avec des enfants. Comment les médias sont perçus par les enfants. C’est ouvert à tous. Il y a des ateliers pour tous les goûts. Après, on travaille dans le domaine de l’éducation populaire, avec des animateurs et des éducateurs.

Pouvez-vous nous expliquer concrètement ce qui va se passer ?

Deux ou trois fonctionneront de manière parallèle. On a essayé d’en faire pour tous les goûts. Il y aura des ateliers théoriques et d’autres pratiques, Trois tables rondes seront organisées. L’une portera sur la perception des médias par les enfants ; une autre sur l’éducation aux médias, que ce soit au niveau de l’Éducation nationale ou dans la sphère associative et la troisième table ronde porte sur les « producteurs » de médias pour les enfants. On aura un atelier de décryptage de l’image, de BD d’actualité, de dessin de presse, de sténopé (construction d’appareils photos en carton), de photographie et de différentes techniques d’éducation populaire. On aura jusqu’à 24 participants simultanément. Ils seront répartis dans trois ateliers de huit personnes maximum qui se dérouleront en même temps. L’idée c’est de faire en sorte qu’il y ait le maximum d’échange entre les participants et les intervenants.

Les 24 participants s’inscrivent-ils pour tout le week-end ?

On peut s’inscrire pour le samedi, le dimanche ou pour les deux jours. La base c’est 24 participants. Mais comme certains ne seront disponibles qu’une journée, ça libère de la place pour avoir 3-35 participants, pour une vingtaine d’intervenants.

Propos recueillis par Olufemi Ajayi

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