Derniers articles

  • Une école du blog ouvre à Bondy

    Mohamed Hamidi -

    Par mohamed_hamidi
    Le 24/09/2007
  • L’Algérie à bout de souffle ?

    La nuit dernière, à 1h30 du matin, mon téléphone sonne. Le numéro qui s’affiche commence par 00 213… C’est un ami d’Algérie qui m’appelle avec un tremblement dans la voix. « Il paraît que Boutef est mort, il est chez vous. Tu peux me confirmer l’information ? » Je me lève donc en pleine nuit, rallume mon […]

    Par mohamed_hamidi
    Le 24/08/2007
  • Pays de malheur !

    « Cher monsieur, Je me permets de vous écrire pour vous remercier. J’ai terminé votre enquête "80 % au bac". C’est un livre qui m’a à la fois ému (j’ai souvent eu les larmes aux yeux) et mis en colère (contre moi-même). C’est incroyable à quel point les vies que vous avez décrites ressemblent à la mienne. D’ailleurs je dois dire que la lecture était parfois pénible car c’est dur de se voir dans un miroir. En tout cas, j’ai appris beaucoup sur ma vie et cela va sûrement m’être utile pour mon avenir ». Younes Amrani, emploi jeune dans une bibliothèque de la banlieue lyonnaise raconte à Stéphane Beaud comment il a dû abandonner ses études d’Histoire, perturbé par une vie mouvementée. Le sociologue l’amène alors très subtilement à dévoiler son parcours et à expliquer point par point les étapes qui l’ont conduit à cet échec. Ses rapports avec la cité, sa famille, les filles, les barbus. Ce livre épistolaire en dit plus sur la banlieue que beaucoup d’enquêtes sociologiques et il explique parfaitement les incertitudes devant lesquelles se retrouve un jeune tiraillé par sa double identité.  

    Par mohamed_hamidi
    Le 03/08/2007
  • Richard Descoings : « Nous allons envoyer nos élèves de Sciences-Po travailler un mois en banlieue »

    En 2001,vous avez décidé d’élargir le recrutement de vos élèves en créant les Conventions éducation prioritaire avec des lycées de banlieues classés en ZEP. Pourquoi avez-vous entrepris cette démarche ?  C’est parti d’une réflexion et d’une intuition. Nous étions cinq ou six dans un bureau, à Sciences-Po, un vendredi. Nous avons commencé à réfléchir aux problèmes de […]

    Par mohamed_hamidi
    Le 16/07/2007
  • Tu peux compter sur moi

    Moussa a 11 ans lorsqu’il arrive du Maroc et se retrouve au neuvième étage d’un immeuble de la cité Blanqui de Bondy, trois étages au dessus de Denis. Ils deviennent les meilleurs amis du monde. Les moments de galère, le foot en bas de la cité, ils partagent tout. A la fin des années 90, la cité dérape. Le petit frère de Moussa a des embrouilles avec des jeunes du quartier. Sa mère décide de déménager à Bondy Nord. Quelques temps plus tard, Denis et sa famille quittent aussi le quartier, car la ville a décidé de détruire la partie centrale de la grande barre, pour donner de l’air à la cité Blanqui. Moussa entre en conflit avec sa mère. Il s’en va seul respirer l’air du 77, vadrouille un peu, fait les quatre cent coups. Denis, lui, fait sa vie. Il se marie jeune, devient papa d’un petit garçon. Denis et Moussa n’habitent qu’à un kilomètre l’un de l’autre, mais ne se croisent plus. Ils ne sont plus dans le même délire.  

    Par mohamed_hamidi
    Le 27/06/2007
  • Diversité 0 point 0

    Il est des parachutes qui se déploient sans complexe et d’autres dont la poignée lâche et reste entre les mains du pauvre candidat qui s’écrase sous le regard oblique des électeurs. Ce fut le cas au PS avec les parachutages manqués de Malek Boutih en Charente, Safia Otokoré à Trappes et Faouzy Lamdaoui à Argenteuil. Il est des vagues bleues qui emportent tout sur leur passage et des petits ressacs laissant sur le sable des candiats comme Salem Kacet à Roubaix, Jeannette Boughrab ou Linda Asmani à Paris. Le résultat du second tour de la législative est sans appel. Zéro candidat de la diversité, même si la socialiste George Pau Langevin, française depuis bien plus longtemps que Nicolas Sarkozy sera probablement classée dans cette « catégorie ».

    Par mohamed_hamidi
    Le 19/06/2007
  • Le Monde et TF1, Médias du futur

    Depuis quelques jours, je mène une expérience étrange, un poil masochiste, je ne regarde que le 20 heures de TF1 et je ne lis que Le Monde (sans compter le Bondy Blog bien sûr). Je le reconnais, c’est un peu absurde comme expérience mais on s’amuse comme on peut. Exit i.télé, David Pujadas, Marie Drucker, Libération ou le Nouvel Obs. A moi PPDA dans son TF1 flambant neuf et Le Monde et sa direction agonisant dans les filets de la société des journalistes qui elle aussi a choisi la rupture. Entre « Retour vers le futur » et « l’histoire sans fin », j’ai l’impression d’avoir fait un bon dans le temps et je me réveille chaque fois le matin du lundi 18 juin, au lendemain de la victoire écrasante de l’UMP aux législatives. Parmi les trois dernières unes du Monde, "Sarkozy porté par l’état de grâce ", "Sarkozy impose son projet fiscal ", l’autre étant consacrée à la justice et la sécurité des tribunaux. Mais où sont passées les législatives ?

    Par mohamed_hamidi
    Le 09/06/2007
  • Y aura-t-il un avant et un après Rachida Dati ?

    Avec Rachida Dati, l’UMP a réussi son coup d’éclat. Dans cette troisième «Spéciale» législatives, le Bondy Blog s’interroge : le PS va-t-il faire sa révolution ? Pour en débattre, deux socialistes : Bruno Leroux est député et responsable des élections au PS. Fayçal Douhane est membre du Conseil National et du groupe «Prairial 21», une association de militants socialistes issus de l’immigration.

    Par mohamed_hamidi
    Le 28/05/2007
  • Lettre à mon frère

    Cela fait bientôt cinquante ans que j’ai quitté la maison et c’est la première lettre que je t’envoie. Je m’en souviens comme si c’était hier. Il fallait que l’un de nous parte travailler en France. Il fallait sortir notre famille de la misère noire. Ils sont venus au village, nous ont montré des photos. C’est toi qui devais partir. Tu étais plus jeune et plus fort que moi. C’était la guerre et tu as reculé, le dernier soir, alors que tout était prêt. Mais il fallait que l’un de nous parte, alors je suis parti. J’étais déjà marié et ma femme attendait Mohamed, mon premier fils. Je les ai laissés et j’ai pris le bateau sans me retourner. Depuis, nos vies ne se sont presque jamais recroisées. Lorsque ma femme m’a rejoint avec mon petit garçon en 1962, je t’ai demandé de venir. Il y avait du travail ici. Mais tu n’as pas voulu. Tu as préféré rester pour veiller sur maman et sur notre famille.

    Par mohamed_hamidi
    Le 16/05/2007