Derniers articles

  • L’année de Faïza

    JANVIER. L'année commence d'un bon pied. Un tremblement de terre ravage Haïti. Bien sûr, dans un élan de solidarité on voit aux infos des scènes de chaos, des enfants, des familles en train de mourir. C'est la règle, on peut voir des morts tant qu'ils ne sont pas Européens ou Américains. Et pour les achever des stars américaines ont même pondu une reprise de « We are the World » avec Justin Bieber, Miley Cyrus, l'un des Jonas Brothers et d'autres stars indispensables comme Céline Dion.

    Par Faïza Zerouala
    Le 31/12/2010
  • La semaine de Faïza

    SAMEDI. Cela n'aura échappé à personne, désormais sans téléphone portable on ne peut pas vivre. On est très loin du premier Nokia sur lequel le jeu du serpent était le summum de la technologie. On n'avait pas de Sms illimités, on se cantonnait donc à envoyer des Sms de 158 caractères histoire de ne pas amputer un forfait payé à prix d'or. De toute façon l'écran était tellement petit qu'on en avait vite assez de plisser les yeux pour lire quelque chose. Pratique pour la confidentialité, personne n'arrivait à lire le contenu des textos en regardant nonchalamment par-dessus l'épaule. Aujourd'hui, les téléphones sont « intelligents, intuitifs, tactiles, élégants, simplifiés et sobres ». A lire cette description on se demande pourquoi on s'échine encore à chercher l'homme idéal, le téléphone d'aujourd'hui regroupant toutes les qualités demandées au prince charmant.

    Par Faïza Zerouala
    Le 18/12/2010
  • Sara Forestier, la meilleure façon de coucher

    La quiétude du salon de thé japonais aux canapés moelleux est troublée par une voix. Le ton est enthousiaste, le débit est rapide. Sara Forestier, actrice principale du film « Le nom des gens » de Michel Leclerc, enchaîne les interviews avec les journalistes. La comédienne se fond parfaitement dans ce cadre épuré. Cheveux relevés, sans maquillage, les artifices sont remisés au placard. Tout juste une mini pince à linge avec une coccinelle agrémente son pull gris.

    Par Faïza Zerouala
    Le 29/11/2010
  • La semaine de Faïza

    SAMEDI. Tout arrive. Même les choses les plus improbables. Je me suis fiancée aujourd'hui. Moi mariée, vu l'amour que je porte à cette institution, c'est comme voir un végétarien dévorer un Big Mac. J'avais juré ne jamais me marier, même si un homme me promettait de m'emmener au septième ciel de la quatrième dimension. J'ai visiblement reconsidéré mes principes. Certes mon union est un peu soudaine, limite hollywoodienne, puisqu'il y a quelques semaines je ne le connaissais même pas. Je vais devoir alimenter les clichés concernant la banlieue puisqu'il s'agit bel et bien d'un mariage forcé, de surcroît avec un polygame. Il souhaite bien entendu conserver l'anonymat, non pas que m'épouser ne soit pas le rêve de tout homme normalement constitué, mais il se pourrait que sa petite amie soit jalouse.

    Par Faïza Zerouala
    Le 20/11/2010
  • François Hollande aux banlieues : « Venez, il y a plus de places que vous ne l’imaginez »

    Aminci, l'ex-premier secrétaire du Parti socialiste, semble content d'être à Bondy, lundi 8 novembre. Vêtu d'un costume gris, d'une chemise bleue et d'une cravate anthracite, installé sur une banquette en molesquine rouge de la brasserie Le Murat, il est l’invité du Club de la presse ESJ-Bondy/Bondy Blog et s’apprête à répondre aux questions des blogueurs en binôme avec des journalistes professionnels. L'entrée en matière est classique : « Ce n'est pas la première fois que je suis en banlieue et sûrement pas la dernière. Ce n'est pas courageux ou extraordinaire de venir à Bondy », dit-il.

    Par Faïza Zerouala
    Le 14/11/2010
  • La semaine de Faïza

    SAMEDI. La vie me déteste, je suis vieille et je vais mourir de fatigue. C'est à peu près les pensées joyeuses qui m'assaillent ce samedi matin. La raison ? Je me réveille le cou et le dos bloqués. Banal mais gênant, surtout quand on a des velléités de vie sociale. J'en identifie la cause assez facilement. Une tendance à dormir n'importe comment, comme si j'avais la souplesse d'un enfant chinois du Cirque de Pékin. Sinon l'hypothèse de la poupée vaudou est aussi séduisante et me donne l'impression d'avoir beaucoup d'ennemis, mon côté paranoïaque de dictateur refoulé.

    Par Faïza Zerouala
    Le 13/11/2010
  • La semaine de Faïza

    SAMEDI. La différence fondamentale entre les hommes et les femmes tient à peu de choses. La capacité à s'émerveiller devant vingt-deux types qui courent derrière un ballon, à trouver que la Barbie qui anime la Roue de la fortune dégage un charme naturel, à s'adonner aux jeux vidéos, à fantasmer sur un échange de balles lors d'un match de ping-pong. Il est vrai que si j'avais été Scarlett Johanson et que Jonathan Rhys-Meyers m'avait appris à jouer comme dans « Match Point » j'aurais peut-être mieux saisi l'intérêt du jeu. C'est facile de se moquer, les filles peuvent aussi avoir des centres d'intérêts disons relatifs.

    Par Faïza Zerouala
    Le 06/11/2010
  • La semaine de Faïza

    SAMEDI. Frimas de l’automne aidant, on a envie de traîner le soir au fond de son lit au chaud en pyjama. Je n’ai pas ressorti ma tenue pingouin en pilou so sexy mais ça ne saurait tarder. Pour ceux qui ont des amis et aiment les gens, il reste la possibilité d’aller les voir pour des supers fêtes. Je me suis rabattue quant à moi sur le cinéma pour aller voir le film dont tout le monde parle, « The social network », de David Fincher. Ou le film sur le créateur de Facebook. Paradoxe vivant, le fondateur du site où tu peux être ami avec la terre entière, n’a plus d’amis en chair et en os. Il paraît qu'il a 26 ans et qu'il est aigri (mon frère caché ?).

    Par Faïza Zerouala
    Le 24/10/2010
  • Plongée au cœur des centres d’appels

    Dans la grande salle pourvue de téléphones et d'ordinateurs, les retardataires s'installent au premier poste disponible. Nous sommes en banlieue parisienne, dans un centre de télé-enquête. Les murs sont nus. Hormis quelques affiches publicitaires, rien ne rappelle l’entreprise. Déjà quelques-uns des enquêteurs, casque ou combiné sur les oreilles, se sont mis au travail.

    Par Faïza Zerouala
    Le 19/10/2010