Derniers articles

  • Stéphane Bak, graine de comique

    Un humoriste de 15 ans. Drôle de surcroît. L'image peut laisser perplexe. Il est admis qu'un ado de cet âge-là c'est un boutonneux à la voix qui fait le yo-yo entre les graves et les aigus et n'a surtout pas grand chose à dire. Son expression est minimaliste et tient généralement en trois lettres : LOL ou MDR. Face à un ado, les trois lettres qui nous viennent à l'esprit sont S.O.S.

    Par Faïza Zerouala
    Le 08/10/2011
  • Autopsie d’une barbarie

    Youssouf Fofana c'est un lionceau qui veut devenir roi de la jungle. Cette jungle du crime organisé qui n'a d'organisé que le nom. Celui qui est passé à la postérité sous le vocable de "chef du gang des barbares" est dépeint avec minutie par Morgan Sportès. S'il est à peine camouflé sous le prénom de Yacef, c'est la vérité nue de Youssouf qui se révèle. Mais c'est aussi toute la logique (ou illogique surtout) du personnage qui apparaît crument.

    Par Faïza Zerouala
    Le 31/08/2011
  • Le Ramadan pour les nuls

    Le ramadan est là. Si, si, même la pub le dit. De manière assez intelligente, le monde publicitaire a reniflé le potentiel commercial de cet événement annuel pour la communauté musulmane. Eh oui, le pouvoir d'achat des 5 millions de musulmans français est convoité. La pub c'est comme une coureuse de dot, elle n'observe pas le jeûne, elle mange à tout les rateliers. Il ne faut pas s'appeler Jacques Séguéla pour comprendre que pendant le Ramadan, les musulmans ont des tendances à la flambe inversement proportionnelle au vide qui habite leurs estomacs. Manger devient pour certains une obsession.

    Par Faïza Zerouala
    Le 05/08/2011
  • La semaine de Faïza

    SAMEDI. On ne croit pas tellement à la sorcellerie. Sinon cela ferait belle lurette que je paraderais au bras de George Clooney sur les tapis rouges. Comme toute expatriée aux States qui se respecte, je parlerais un franglais des plus charmants à la Jean-Claude Van Damme. La vie de rêve quoi. Je me demande pourtant si quelqu'un ne m'a pas jeté un sort pour que je passe ma vie à l'école. Rien que le mot école à 25 ans passés (pour ne pas choquer le lectorat on ne précisera pas mon âge exact) prête à sourire. Si encore j'avais eu une biographie larmoyante genre j'étais analphabète car j'ai dû aller travailler aux champs (la mine fonctionne aussi) pour nourrir ma famille.

    Par Faïza Zerouala
    Le 02/04/2011
  • La semaine de Faïza

    SAMEDI. Un jour j'ai lu un roman qui racontait comment le héros, unijambiste, avait rencontré son double. Pas n'importe quel double, celui qui a réussi sa vie, même sans Rolex. Le double, il avait une Ferrari Rouge et ses deux jambes. Dur à vivre. Moi, si je rencontrais mon double qui a réussi sa vie, elle serait danseuse étoile, écrivain, quadrilingue et chanterait l'opéra « Carmen » à la perfection. Elle aurait aussi obtenu les prix Goncourt, Albert Londres et World Press. Elle saurait confectionner de délicieux sushis et des magnifiques gâteaux à la crème tant qu'on y est.

    Par Faïza Zerouala
    Le 26/02/2011
  • La semaine de Faïza

    SAMEDI. Je me transforme en Jane Fonda. Comme je n'ai rien de mieux à faire de ma vie et que je suis légèrement frustrée de ne pas participer aux révolutions de jasmin qui fleurissent dans le monde arabe, je participe à des manifestations à Paris. Aujourd'hui le programme, c'est manifestation pour la démocratie en Algérie. Vaste chantier, soyons réalistes demandons l'impossible. Et puis bon si ça fonctionne, sur un malentendu, je pense qu'on pourra tenter de résoudre la crise économique et la faim dans le monde dans la foulée.

    Par Faïza Zerouala
    Le 19/02/2011
  • « La contagion tunisienne est rapide et puissante »

    Bondy Blog : quel avenir pour la Tunisie au lendemain de la chute de Ben Ali ? Pierre Vermeren : Pour la Tunisie c’est une libération après cinquante ans de régime autoritaire. Les Tunisiens ont été déçus après les promesses faites à  l’Indépendance en 1956. De ce point de vue-là, cette liberté soudaine, c’est un grand moment de joie ! La caractéristique de cette révolution c’est qu’il n’y a pas de leader autoproclamé. On s’oriente vers un renouveau de la classe politique tunisienne. En même temps c’est aussi une période à hauts risques, la situation économique est fragile et la révolution la met en péril. Le processus politique est en cours mais il va falloir prendre en compte ceux qui ont perdu leur pouvoir, des personnes qui se sont compromises dans la répression sous Ben Ali, qui ont torturé ou faisaient partie des forces de sécurité. Tout n’est pas fini. Hier, encore à Kef il y a eu quatre morts, l’agitation demeure.  Le troisième risque est extérieur : la Libye, le monde arabe en général, les groupes djihadistes, l’Iran n’ont pas intérêt à ce que la situation se déroule bien.

    Par Faïza Zerouala
    Le 06/02/2011
  • Bertrand Delanoë : Tunisie forever

    Tous les ans, Bertrand Delanoë se rend au Maghreb des Livres. Le maire de Paris, né à Bizerte, conserve un fort lien avec sa terre natale. Au détour d'une allée, il raconte sa vision de la révolution tunisienne. A-t-il vu venir le « printemps du jasmin? » Pas vraiment, même si, dit-il, les signes avant-coureurs étaient décelables. Il compare l'embarras du gouvernement français face au régime déchu de Ben Ali aux difficultés de la diplomatie française de parler des droits de l'homme avec la Chine. Heureusement, il y a les livres. Bertrand Delanoë se mue un instant en libraire et délivre ses conseils de lecture, à l'écart des passions. [dailymotion width="390" height="284"]http://www.dailymotion.com/video/xgwv1o_bertrand-delanoe-parle-de-la-revolution-tunisienne_news[/dailymotion]

    Par Faïza Zerouala
    Le 06/02/2011
  • Des livres au goût de jasmin

    Parfois, le hasard fait bien les choses. Le Maghreb des Livres ce week-end déroule bien à propos son tapis rouge aux lettres tunisiennes. La Révolution dite « de jasmin » a soufflé sur le pays maghrébin et ses effluves vont embaumer les salons de l'Hôtel de ville de Paris . Ce salon littéraire existe depuis 17 ans grâce à la volonté de Georges Morin, ancien instituteur de Constantine décidé à faire la promotion de la foisonnante littérature maghrébine avec une poignée d'amis.

    Par Faïza Zerouala
    Le 05/02/2011