Derniers articles

  • Zy’va dans les débats démocratiques

    Ce soir là, l’association Zy’va de Nanterre dans les Hauts-de-Seine recevait des représentants politiques comme Mourad Ghazli, parti radical UMP, Najat Belkacem, porte-parole du PS, Jacqueline Fraysse, députée communiste de Nanterre et Nassera Hamza, Conseillère municipale de Suresnes, autour d’un débat sur la sécurité et la diversité avec une cinquantaine d’habitants du quartier du Petit Nanterre. En janvier, c’était le centriste François Bayrou que Zy’va accueillait pour parler des questions d’éducation et de justice. Les responsables de l’association multiplient ainsi les soirées débats dans la maisonnette en briques située au pied des immeubles. Avec une vocation pédagogique et ludique : les soirées débutent par une courte pièce de théâtre forum jouée par des écoliers. Sous l’œil émerveillé des parents, de la famille et des voisins. Des occasions de rassembler des habitants de la cité des Pâquerettes, qui compte près de 8000 résidants. « Nous invitons tous les partis politiques pour des débats, sans parti pris, explique Améziane Abdat, président de Zy’va et consultant. Pour les présidentielles, nous avons fait un appel à tous les candidats pour venir débattre avec nos habitants. Celui qui veut venir est le bienvenu; celui qui ne veut pas, tans pis ».

    Par nadia_boudaoud
    Le 01/05/2007
  • Elisabeth Guigou : « Si Nicolas Sarkozy est élu président de la république, il ne vous restera que vos yeux pour pleurer »

    Élue en 2002 députée PS de la circonscription de Bondy, Noisy-le-Sec et Romainville, en Seine-Saint-Denis, Elisabeth Guigou, plusieurs fois ministres, brigue un nouveau mandat aux prochaines législatives. À quelques jours de l’élection présidentielle, elle a reçu le Bondy Blog dans sa permanence bondynoise. Qu’avez-vous réalisé en tant que députée pour la circonscription de Bondy, Noisy-le-Sec […]

    Par nadia_boudaoud
    Le 18/04/2007
  • Les jeunes Algériens, partir ou rester ?

    « Une fois qu’on a quitté l’Algérie, il est difficile de faire marche arrière », constate Amel, ingénieur. Si cette femme de 24 ans reste en Algérie, c’est parce qu’elle a trouvé un job dans sa branche à la société pétrolière algérienne, Sonatrach, vit dans un cadre idyllique – villa près de la plage – et préfère continuer son doctorat en Maintenance industrielle à l’Université d’Oran. Ce n’est pas le cas de la majorité des jeunes de moins de 35 ans, qui représente les 3/4 de la population : « Presque tous mes amis de fac sont allés finir leur troisième cycle d’études en France », précise Amel. Et ils ne sont pas prêts de revenir. Amel évoque l’histoire d'une amie expatriée : « Avant de partir, elle a fait preuve d’un énorme courage vis-à-vis de ses parents et de beaucoup de patience dans ses démarches administratives. Le fait de revenir serait un échec ». Amel raconte que cette jeune femme a tout de même essayé, diplôme français en poche, de postuler pour un travail dans des entreprises algériennes. Mais à force de s'entendre demander par les employeurs : « Pourquoi t’es partie étudier en France ? », elle a fini par comprendre qu’elle n’avait plus sa place dans son pays d’origine. 

    Par nadia_boudaoud
    Le 05/04/2007
  • Des élèves en cours d’alphabétisation

    Comment trouver son chemin dans la société quand on parle peu ou mal le français ? Notre langue, les non francophones ont envie de l’apprendre. Un passage nécessaire pour vivre une citoyenneté pleine et pour se retrouver dans le vocabulaire des administrations. A Bondy, l’agence nationale de cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE) et la ville de Bondy mettent en place, chaque année, des ateliers de socialisation à dominante langagière (ASL) – qu’on appelle couramment « cours d’alphabétisation ». Salima Bouamra, formatrice du centre social Georges Brassens anime l’atelier de niveau avancé qui accueille une dizaine de femmes de plusieurs nationalités. Ce cours hebdomadaire permet aux unes et aux autres, - mères au foyer pour la plupart -, d’échanger des points de vue sur la vie quotidienne et sur… les présidentielles.

    Par nadia_boudaoud
    Le 30/03/2007
  • Le taxi « Jamari » en Algérie

    Ce dimanche après-midi, je débarque à l’aéroport d’Es Senia à Oran (Algérie). Un soleil de plomb m’éblouit à la descente de l’avion. Après avoir passé la douane et récupéré mes bagages – sans grande difficulté – je rejoins mon cousin qui m’attend avec la Laguna dernière version de mon grand-père. Il faut dire que le confort et l’espace m’ont laissée apprécier le paysage sur le chemin qui mène à la maison : les bâtiments institutionnels, logements et routes en construction, le port maritime, le port de pêche, la vieille ville et ses immeubles de l’époque coloniale et la belle corniche qui donne sur la mer bleue turquoise. Mon cousin m’annonce : « la voiture est à ta disposition durant ton séjour ». Quelle aubaine ! Mais dès le lendemain, je décide de laisser ce luxe dans le garage et opte pour les transports en commun. Vingt et un kilomètres séparent mon lieu de résidence du centre ville d’Oran : une sorte de banlieue située sur la côte méditerranéenne.

    Par nadia_boudaoud
    Le 22/03/2007
  • « Se réunir au nom de la justice sociale »

    Abderrahim Ait Omar est sociologue, doctorant à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Ses recherches et son action militante menées au beau milieu de son propre quartier, La Caravelle, à Villeneuve-la-Garenne dans les Hauts-de-Seine, font de lui un expert dans l’entretien des liens de fraternité et de solidarité. Il est aussi passionné par le tissu associatif, qui porte la voix de la cité en politique.  

    Par nadia_boudaoud
    Le 13/03/2007
  • Naïma : une boxeuse Thaï

    Nous sommes à Bobigny, gymnase Jesse Owens. Naïma, 19 ans, vient trois à quatre fois par semaine de Paris à son entraînement de Box Thaïlandaise. Un lieu auquel elle s’est attachée depuis un an parce qu'on y respecte certaines valeurs, notamment l'équité. Naïma est coachée par Djafar Hamoum et Philippe Riaublanc, de l’A.A.E Pierre Sémard. Les deux entraîneurs estiment que le respect compte plus que tout. L’association vient d’envoyer un de ses boxeurs à Bangkok en Thaïlande pour disputer les Championnats du monde, catégorie moins de 80 kg. Si certains associent la Box Thaï à un sport de mecs, cette lycéenne en Bac Pro Vente y retrouve l’équilibre nécessaire pour s’épanouir. Illustrations dans cette vidéo.

    Par nadia_boudaoud
    Le 08/03/2007
  • Sara Camara : une situation civique en déclin.

    Ce matin de février 2007, Sara Camara se rend à l’office des impôts en face du métro Croix de Chavaux pour effectuer son versement mensuel dû à son impôt sur le revenu de l’année 2005. Sara Camara, c’est le Malien sans papier dont nous avions parlé il y a quelques mois, qui a travaillé au Centre des Monuments Nationaux, comme agent d’entretien à la Conciergerie de Paris sous l’identité de son oncle pendant 13 ans.

    Par nadia_boudaoud
    Le 26/02/2007
  • Angel : folklore et modernité d’un gitan

    Angel (le 2ème en partant de la droite sur la Photo) loue depuis 3 ans, une maison avec un jardin à Pavillons-sous-Bois, sur un terrain appartenant à la fondation Abbé Pierre. Angel n'a visiblement rien d'un gitan. Du moins, aucun des attributs véhiculés par les stéréotypes : une caravane squattant le moindre mètre carré de friche, le séchoir à linge planté dans le décor et ses bambins jouant dans les prés. Autre vieux poncif battu en brèche, celui des gitans qui ne se marient qu'entre eux : Angel a pour compagne Vanessa, Française dite « de souche », à la peau blanche, aux cheveux longs châtains et au visage fin.

    Par nadia_boudaoud
    Le 19/02/2007