Derniers articles
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« Quand les filles mangent des glaces, y’a des réflexions »
« Bon, ben, voilà : moi, j’aimerais aller à la rencontre de ces jeunes qui se toisent à Rosny 2, et le raconter à la manière d’un duel. » Un ange passe. Neuf paires d’yeux interrogateurs, regards limite inquisiteurs. Nouvellement arrivée, je prends la température de mon champ d’action lors de ma 3e réunion hebdomadaire de la rédaction du Bondy Blog. Qui ne tente rien n’a rien ! Je viens de mater à nouveau « Romeo et Juliet » de Baz, film romantique de mes 14 ans avec le magnifique Léo. L’idée de duel m’est venue en admirant la battle cultissime de la station d’essence entre les boys Capulet et Montaigu.
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Un gars de cité dans la police
Samedi après mon retour du Grand Pressigny, j’ai été invité à un mariage dans la banlieue, du coté d’Aulnay-sous-Bois. La soirée va son train, la musique n’en finit pas, les danses non plus. Les heures passent, je décide de sortir pour prendre l’air. Très vite, je sympathise avec un jeune de mon âge. On discute […]
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Sexe, drogue et alcool : les tabous explosent à Rosny 2
Un mercredi, Debo et moi, on s'est fait un « Tête à tête », cet espace « djeun’s » ouvert il y a deux ans par le Conseil général de Seine-Saint-Denis dans le centre commercial de Rosny 2. L'espace en question se situe entre Pizza dell’Arte et le magasin de prêt-à-porter Esprit au 2e étage. Ce qui nous a tout de suite surprises, hormis la déco’ design et les couleurs flashy du lieu, c’est le vide et le silence qui y règnent. En effet, mis à part les animateurs et un jeune homme dans le fond qui s’enfuie juste après avoir demandé des préservatifs, l’endroit est désert. On nous explique que c’est « la mauvaise période, avec l’été tout le monde est parti ».
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Comme le 93 est pittoresque… vu de bateau
En lisant un journal par jour de beau temps, je tombe sur la manchette suivante : « L’Ourcq en fête, promenade en bateau entre le Parc de la Villette et Bondy pendant tout l’été pour 1 €. » L’idée m’est apparue tellement sympathique que je me suis empressée de m’organiser un voyage à bord du Paris-Bondy. Samedi dernier, bien décidée à profiter des activités de l’Ourcq en fête, je me rends donc à Bondy. En arrivant à la gare, je commence par demander mon chemin : « Vous savez ou se trouve le bateau qui relie Paris à Bondy ? » Personne ne sait. Je commence à me demander si j’ai bien lu et si cette navette existe vraiment.
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Binge drinking : bienvenue en enfer !
Se mettre la tête, pillaver, se retourner le cerveau, se murger, se défoncer la gueule, se bourrer ! Tout ça en un temps record. Je vous présente le : « Binge drinking » ou « biture express » dans un français recherché. Malgré les ravages avérés de l’alcool sur la santé, cette réalité particulièrement dérangeante évolue depuis son émergence en 1993 dans les pays anglo-saxons et scandinaves. Evolution non seulement d’un point de vue géographique puisque ce phénomène a d’ores et déjà gagné le Sud de l’Europe mais aussi d’un point de vue quantitatif, chiffres officiels de différentes études à l’appui.
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Allons Français, encore un effort !
Idriss, Tarek et Abdel ont été bien reçus au Grand Pressigny. Ils se sont sentis acceptés et ils ont vu que leur présence était souhaitée par François Nicolas Joannes, le maire, notamment, qui les a mis à l’aise en commençant par les intégrer au festival de théâtre. Tout cela n’a pas été vain, car les garçons ont compris qu’ils pourront dorénavant faire confiance aux autres. Ils ont été respectueux de leurs hôtes ainsi que des habitants du village.
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Une claque d’humanité
Vendredi, début d’après-midi : après quelques heures de sommeil entre deux sièges de train, j’ouvre les yeux et j’aperçois la zone Ile-de-France. Je sens alors comme une reconnexion à la vie réelle. Là, tous mes soucis et toutes les contraintes de la vie refont surface. Le temps est couvert, les mines sur les visages sont tristes. Le stress réapparaît. Il réapparaît après cinq jours remplis au Grand Pressigny. Là-bas, on a laissé un temps ensoleillé, un calme imperturbable et un oxygène respirable. Sans oublier l’hospitalité de François-Nicolas Joannes, le maire du Grand Pressigny, de Pierre Murcia et de sa femme Lisa.
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Alors, Abdel, la campagne, c’était comment ?
La campagne est un endroit de repos et de sérénité. Tout ce dont un homme a besoin. Mais ce « retour aux champs » comporte des contraintes relationnelles avec les gens du pays, le Grand Pressigny. Les habitants d’ici ont une vision totalement différente de celle des citadins, notamment vis-à-vis des « étrangers ». A la campagne, les racines se sont transmises de génération en génération. La vie et le sang incarnent cet endroit qu’est la campagne. Les gens du cru n’acceptent donc pas forcément les nouveaux arrivants. Certes, ils les accueillent de façon généreuse, mais certainement pas pour une longue durée.
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Plongeons dans la piscine, « séchés » par les gendarmes
Idriss, Tarek et Abdel ont très chaud. Normal, il fait 28 degrés à l’ombre. Tellement heureux et décontractés par ces températures estivales, ils décident de faire « le théâtre buissonnier. ». Idriss raconte : « 13 heures, soleil écrasant au Grand Pressigny. Abdel, Tarek et moi gambadons dans le village à la recherche de quelque chose à faire. Plus les minutes passent, plus la chaleur est étouffante. Au détour d’une rue déserte, sur notre gauche, une bande de moucherons nous narguent. A droite, on aperçoit une piscine vide, personne ne nage dedans. Une rambarde d’un mètre au plus fait office d’obstacle. C’est la piscine municipale. Pendant quelques secondes un tas de questions se bousculent puis le choix est vite fait. On décide d’aller atténuer cette chaleur qui nous tue.